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Bitcoin - Jack Mallers knocks out Jamie Dimon, Jeffrey Epstein's "banker"

Wed 24 Jan 2024 ▪ 4 min of reading ▪ by Nicolas T.
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Le CEO de Strike Jack s’est payé le CEO de JP Morgan Jamie Dimon qui continue de salir le bitcoin à chaque fois qu’il en a l’occasion.

BITCOIN

Bitcoin vs Jamie Dimon

Pour rappel, Jamie Dimon a saisi une nouvelle occasion pour critiquer le Bitcoin à l’occasion du World Economic Forum.

Les cas d’utilisation du bitcoin sont « la lutte contre le blanchiment d’argent, la fraude, le trafic sexuel et l’évasion fiscale », a-t-il déclaré.

« Mon conseil personnel est de ne pas s’impliquer », a-t-il conseillé à Davos, raillant dans la foulée le bitcoin en le qualifiant de « pierre de compagnie » (« pet rock ») qui « ne sert à rien ». « C’est de la merde ».

Le banquier a finalement lâché qu’il défendait notre « droit d’acheter du bitcoin ». Cocasse pour quelqu’un qui appelait le Congrès US il y a un mois seulement à « l’interdire »

Jack Mallers a réagi en déclarant sobrement :

« Qu’est-ce que je pense du banquier de Jeffrey Epstein qui s’inquiète du fait qu’une monnaie décentralisée puisse être utilisée pour faire de mauvaises choses, du haut des montagnes de Davos ? Je m’en fiche. Ce gars sait quand l’argent est utilisé à mauvais escient, donc de telles paroles venant de lui… Ma pierre de compagnie s’est appréciée de 160 % l’année dernière. »

There is no second best

Quant au cas d’usage du bitcoin, Jack Mallers a rappelé que « huit milliards d’humains font face à la dévaluation monétaire. Notre argent perd de sa valeur de manière persistante. »

« La dette globale représente désormais 300 % du PIB. Les gens doivent détenir autre chose [que de la monnaie fiat]. Je pense que l’objectif premier du bitcoin est de permettre à chacun de posséder quelque chose dont on ne peut pas en produire plus. C’est la raison d’être du bitcoin.

C’est pour ça que Wall Street s’y intéresse, c’est pour ça qu’il s’apprécie. Même l’or s’apprécie alors que la Fed resserre sa politique monétaire. Le monde s’inquiète tout simplement des dettes contractées par les États alors qu’il n’y pas de croissance. Face à cet écueil, nous avons trouvé quelque chose que nous sommes libres de posséder, qui existe en quantité absolument limitée et que l’on peut détenir dans son cerveau. »

À propos des ETF Ethereum en attente de validation par la SEC, le CEO de Strike n’a pas mâché ses mots, lançant que « la crypto est une montagne d’ordures » :

« La crypto nous distrait de ce que ce mouvement et cette technologie représentent. Comment le monde va analyser le fait que Vitalik Buterin (Fondateur d’ethereum) ait imprimé des tokens dans son garage avant de les vendre à des insiders […] ? Je ne sais pas. Est-ce qu’ethereum est une security ? Peu importe.

[…] Le bitcoin est officiellement à Wall Street, il fonctionne et atteindra 20 000 milliards de dollars au cours des 18 prochains mois. Ethereum n’est pas la nouvelle monnaie de réserve mondiale que chacun peut utiliser pour échapper à la dévaluation de la monnaie fiat. […] Solana, dogecoin, ethereum, etc, non, je ne pense pas qu’ils aient de l’importance. »

Voilà qui a le mérite d’être clair. Hodl bitcoin, no shitcoin.

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Nicolas T.

Bitcoin, geopolitical, economic and energy journalist.

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