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La SEC ne jure que par le Bitcoin

lun 31 Juil 2023 ▪ 4 min de lecture ▪ par Nicolas T.
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Coinbase révèle au Financial Times que la Securities and Exchange Commission (SEC) lui aurait fait comprendre de tout dé-lister, sauf bitcoin.

coinbase bitcoin

La SEC à Coinbase : « Bitcoin, not crypto »

La SEC estime que le Bitcoin tombe dans l’escarcelle juridique de la CFTC, mais que le reste du « far west » tombe sous sa coupe. C’est ce que le CEO de Coinbase Brian Armstrong a révélé au Financial Times.

Le gendarme des marchés financiers US lui aurait conseillé de dé-lister toutes les cryptomonnaies autres que bitcoin :

« Ils sont revenus vers nous et nous ont dit … nous pensons que tout actif autre que le bitcoin est une security », a déclaré B. Armstrong. « Nous leur avons demandé comment ils arrivaient à cette conclusion, car ce n’est pas notre interprétation de la loi. Et ils nous ont répondu : nous n’allons pas vous l’expliquer, vous devez dé-lister tout actif autre que le bitcoin. »

« Le retrait de la liste de tous les actifs autres que le bitcoin […] aurait signifié en essence la fin de l’industrie des crypto-monnaies aux États-Unis. Nous avons donc fait le choix facile d’aller au tribunal pour découvrir ce qu’il en est ».

Précisons toutefois que la SEC a également demandé à Coinbase de tout simplement s’enregistrer auprès d’elle. Ce que Coinbase et Binance refusent de faire, probablement pour ne pas tuer la poule aux œufs d’or…

Un enregistrement confirmerait que la vaste majorité, sinon toutes les cryptomonnaies, ne sont pas véritablement décentralisées, entre autres différences irréconciliables avec le bitcoin.

Ce serait avouer que des personnes bien identifiées tirent les ficelles après avoir généralement copieusement pré-miné leur token… Se fut encore récemment la cas avec Worldcoin dont 25 % des tokens seront reversés aux insiders.

Par ailleurs, l’enregistrement entrainerait des normes de conformité beaucoup plus strictes. Certaines pratiques très juteuses seraient alors illégales. Notamment le fait d’utiliser ses propres market makers pour in fine trader contre ses clients…

C’est ce qu’affirme Gary Gensler qui ne mâche plus ses mots :

Face aux refus de Coinbase et de Binance d’obtempérer, la SEC a finalement amorcé une action en justice le mois dernier pour défaut d’enregistrement en tant que courtier de securities. Treize cryptomonnaies ont déjà été formellement identifiées comme des securities pour lesquelles l’exchange aurait dû s’enregistrer.

Le Financial Times écrit dans son article que la demande de la SEC de dé-lister l’ensemble des tokens à l’exception du bitcoin « suggère que la SEC, sous la présidence de Gary Gensler, fait pression pour obtenir une supervision plus large de l’industrie des crypto-monnaies ».

Face à ce que les exchanges estiment être un vide juridique, le Congrès US devra probablement trancher. Plusieurs textes de loi à l’étude pourraient bientôt décanter la situation.

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Nicolas T.

Reporting on Bitcoin, "the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy".

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