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Réglementation crypto : le président Biden impose des restrictions à son DirCom

dim 23 Avr 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
S'informer Regulation Crypto

Le gouvernement américain a longtemps été pointé du doigt pour sa passivité vis-à-vis du secteur crypto. Apparemment, il entend rectifier le tir dans une certaine mesure. Ceci, même si quelques dents grincent.

Le drapeau américain avec des pièces de bitcoin

Plus de liens entre le DirCom et ses anciens partenaires cryptos !

Ben LaBolt, le responsable de la communication de la Maison-Blanche, devrait être interdit de collaborer avec d’anciennes firmes cryptos. C’est ce qu’il ressort d’une information divulguée ce dimanche 23 avril. La mesure empêche ainsi LaBolt de « participer à des affaires juridiques, des enquêtes ou des contrats impliquant des cryptos ou des entreprises technologiques qu’il a déjà représentées ».

Cette restriction, émanant du locataire du Bureau ovale, concerne donc toutes les firmes pour lesquelles LaBolt a travaillé. On compte parmi celles-ci, la plateforme UniSwap et la firme de capital-risque Andressen Horowitz, une partenaire de l’exchange Coinbase.

Une fiche officielle de déclaration financière indique que ces dernières sont en fait d’anciens clients de Bully Pulpit Interactive (BPI). Il s’agit d’une société dans laquelle le DirCom détenait des intérêts avant sa nomination à la Maison-Blanche.

D’après la même source, UniSwap et Andressen Horowitz ne sont pas les seules sociétés avec lesquelles Ben LaBolt entretiendrait des relations d’affaires. Elles feraient, en fait, partie d’une liste de 23 clients ayant versé plus de 5 000 dollars d’honoraires à BPI. Ce, sur une année.

Une mesure éthique ?

D’apparence, les nouvelles contraintes liées à ces partenariats d’affaires sont en soi intrigantes. Toutefois, interprétés sous le prisme des débats actuels autour de la réglementation crypto, l’on comprend toute leur pertinence.

En effet, on s’imagine que le président Biden veut, à travers elles, limiter les risques de collusion. La mesure est en fait liée « aux règles d’éthique suivies par d’autres cadres supérieurs de la Maison-Blanche ».

Néanmoins, ces limitations interviennent dans un contexte où la passivité du gouvernement concernant la régulation des cryptos était critiquée. Récemment, l’administration Biden a toutefois montré qu’elle n’y était pas indifférente. En mars, notamment, le leader américain a officialisé, un décret décrivant la politique des États-Unis en matière de crypto.

Pour Cynthia Loomis, la sénatrice républicaine du Wyoming, réduire le champ d’action du DirCom contribuerait à renforcer ce sentiment. « Il est formidable de voir l’intérêt croissant de l’administration Biden pour les actifs numériques », a-t-elle déclaré. 

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Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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