La guerre numérique ne connaît pas de frontières. À quelques semaines du sommet du G7, les cyberattaques orchestrées par la Corée du Nord via des plateformes crypto s’imposent comme une priorité sécuritaire mondiale. Une réponse coordonnée se dessine, face à une menace qui mêle technologie, finance et stratégie politique.
Quand certains creusent, d'autres pillent : pendant que le Bhoutan mine du Bitcoin, Lazarus le vole. Un Bybit dévalisé, un trésor gonflé, et Pyongyang qui devient l’un des rois du crypto-butin.
Début de semaine rouge. C’est un bain de sang pour Ethereum, Solana et le marché dans son ensemble. Même le bitcoin est éclaboussé.
Le groupe Lazarus, principal suspect du piratage historique de Bybit estimé à 1,4 milliard de dollars, serait également impliqué dans les récentes escroqueries aux memecoins sur Solana, notamment via la plateforme Pump.fun, selon les découvertes de l'enquêteur blockchain ZachXBT.
Tel un illusionniste jouant avec des milliards, Lazarus Group fait disparaître l’argent des exchanges crypto. Bybit et Phemex ? Un même tour de passe-passe, découvert trop tard.
La sécurité des plateformes d’échange est une problématique centrale dans l’univers des cryptos. Une nouvelle attaque vient rappeler la vulnérabilité accrue du secteur : Bybit, l’un des exchanges les plus influents, a subi un piratage d’une ampleur exceptionnelle, avec une perte estimée à 1,5 milliard de dollars en Ethereum. L’incident renseigne sur la complexité des attaques qui ciblent les infrastructures crypto, ainsi que les défis auxquels font face les plateformes pour protéger les fonds de leurs utilisateurs. Selon les premières investigations, l’attaque serait l’œuvre du groupe Lazarus, une organisation de cybercriminels affiliée à la Corée du Nord, déjà responsable de plusieurs détournements massifs dans le secteur. Bybit assure pouvoir couvrir les pertes, mais l’événement interroge sur la résilience des exchanges face aux menaces croissantes.
Une autre protocole DeFi à terre : Balancer s’est fait dépouiller 238 000 dollars en cryptomonnaies sur son frontend.
Et pourtant, CoinsPaid a toujours cru que son système est mieux protégé.
La Corée du Nord financerait près de la moitié de ses programmes de missiles grâce aux crypto-monnaies. C’est un responsable de la Maison-Blanche qui l'a déclaré. En effet, le régime de Kim Jong Un se servirait des cryptomonnaies volées pour faire progresser son programme d’armement. Selon Chainalysis, ses avoirs en cryptos proviennent essentiellement de piratages et cyberattaques.
Le département du Tresor américain compte assainir le plus tôt possible le secteur de la DeFi aujourd’hui infesté d’acteurs illicites.
Le jeu Axie Infinity s’est fait pirater au début de l’année 2022, précisément en mars. Le montant du préjudice est de 600 millions de dollars. En septembre, l’équipe derrière le projet a réussi à récupérer près de 30 millions de dollars, grâce aux autorités américaines. Récemment, Axie Infinity a récupéré une autre partie non-négligeable des fonds piratés, cette fois-ci, grâce aux autorités norvégiennes.
L’analyste crypto on chain ZachXBT a déclaré que des pirates avaient déplacé 64 millions de dollars au cours du week-end. Peu de temps après, Binance et Huobi ont déclaré avoir gelé et récupéré 124 BTC. Il s’agirait d’une tentative de blanchir des fonds via la bourse Huobi, effectuée par des hackers. Des analystes estiment que les deux événements sont liés. Le groupe Lazarus, une organisation de hacker nord-coréenne, serait derrière ces attaques.
Hier était la date annoncée par les développeurs d’Axie Infinity pour la publication d’une mise à jour du mobile wallet Ronin. À ne pas confondre avec l’update du réseau Ronin et la relance du Ronin Bridge. Le mobile wallet Ronin a connu une mise à jour Et cela a été rendu…