Pendant que les Américains bichonnent les stablecoins, la Banque de France sort les crocs : crypto, dollar et souveraineté ne font pas bon ménage chez les gardiens du temple monétaire.
Pendant que les Américains bichonnent les stablecoins, la Banque de France sort les crocs : crypto, dollar et souveraineté ne font pas bon ménage chez les gardiens du temple monétaire.
Le marché du crédit immobilier, longtemps à l'arrêt, amorce une reprise nette. En deux mois, la demande de prêts a presque doublé, portée par une baisse des taux et une réouverture des vannes bancaires. Après deux années de blocage lié à la hausse brutale du coût de l’argent, le retournement était attendu. Cependant, cette embellie est-elle durable ou un simple effet de rattrapage ? Tandis qu’avril marque une inflexion, le secteur s’interroge : assiste-t-on au début d’un cycle ou à une parenthèse fragile ?
6 356,4 milliards d’euros, c’est le montant atteint par le patrimoine financier des ménages français, un record absolu révélé par la Banque de France. Ce chiffre dépasse largement la dette publique nationale et surclasse la capitalisation du CAC 40. Derrière cette accumulation impressionnante se cache un choix de société : celui d’une épargne massive, orientée vers la sécurité plutôt que le rendement. Un paradoxe français, à l’heure où l’économie appelle à l’innovation et les marchés à la prise de risque maîtrisée.
À 1,7 % le Livret A ne fait plus rêver. Le LEP sauve les meubles, pendant que les jeunes fuient vers des cieux plus verts, ou plus volatils.
La Banque de France se retrouve en 2024 confrontée à une situation financière inédite avec une perte opérationnelle de 17,7 milliards d'euros. Cette perte, loin d'être anecdotique, renseigne sur des fragilités profondes au sein du système financier européen, exacerbé par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt et la gestion des dettes publiques.
Alors que les banques centrales mondiales s’essoufflent dans une course à l’impression monétaire sans fin, François Asselineau, président de l’UPR, propose un virage radical : intégrer 5 à 10 % de bitcoin dans les réserves de la Banque de France. Une idée qui secoue les certitudes économiques traditionnelles et interroge notre rapport à la souveraineté. Derrière cette proposition, un constat implacable : le Bitcoin n’est pas une simple cryptomonnaie, mais un outil de résistance face à l’effritement des libertés financières.
L'accès au crédit immobilier est un baromètre clé de la santé économique et du pouvoir d’achat des ménages. Après une année 2023 marquée par une chute drastique des volumes d’emprunts, la Banque centrale européenne (BCE) a amorcé un virage avec une première baisse de son taux directeur. Cette décision, saluée par le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, s’accompagne d’une série d’indicateurs qui laisse entrevoir une reprise progressive du marché. Mais, cette embellie est-elle durable ? Et surtout, suffira-t-elle à inverser durablement la tendance pour les emprunteurs et les acteurs du secteur immobilier ?
Le marché du crédit immobilier en France connaît un véritable virage. Après une période marquée par des taux d’intérêt élevés, qui freinait l’accès à la propriété, la tendance s’inverse. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a annoncé que les taux des crédits immobiliers sont passés sous la barre des 3,4 % en novembre 2024, contre 4 % en janvier. Une telle baisse s’explique par un ralentissement de l’inflation, dont le niveau devrait atteindre 1,5 % en 2025, après avoir pesé sur l’économie ces dernières années. Cette évolution constitue un soulagement pour les emprunteurs, mais ses implications dépassent le simple cadre de l’immobilier. Un assouplissement du coût du crédit favorise généralement une reprise économique, et redonne du pouvoir d’achat aux ménages et les encourage à l’investissement. Cette dynamique pourrait aussi se répercuter sur d’autres classes d’actifs, notamment les cryptos. Une économie plus stable et un accès plus fluide au financement incitent certains investisseurs à revoir leurs stratégies. Avec cette baisse des taux et l’anticipation d’un possible assouplissement monétaire par la Banque centrale européenne (BCE), le marché immobilier pourrait retrouver une dynamique plus favorable.
Les géants bancaires français et singapouriens franchissent une étape décisive dans la course à la sécurité post-quantique. La Banque de France (BDF) et l'Autorité Monétaire de Singapour (MAS) viennent de réussir une première mondiale : tester avec succès un système de communication bancaire résistant aux futures attaques quantiques.
Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis après sa victoire lors de l’élection du 5 novembre dernier provoque de vives préoccupations bien au-delà des frontières américaines. En effet, lors d’une récente intervention à Lyon, Villeroy de Galhau n’a pas mâché ses mots. Pour lui, « cette nouvelle administration Trump augmenterait les risques pour l'économie mondiale ». Cette déclaration vient rappeler aux Européens l’urgence de renforcer leur résilience économique et d’élever leur autonomie face à un modèle américain de plus en plus protectionniste.
Ce mercredi 9 octobre 2024, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a lancé un appel sans détour : « Il est temps que tout le monde fasse des efforts. » Dans un contexte où les finances publiques dérapent, avec un déficit qui s'est creusé de 100 milliards d'euros depuis janvier, cette déclaration ne laisse aucune place à l’ambiguïté. Chaque acteur économique, des citoyens aux entreprises en passant par les collectivités locales, doit accepter des sacrifices pour éviter un effondrement budgétaire.
Le gouverneur français de la BCE a vendu la mèche lors d’un panel organisé par le World Economic Forum. Les taux baisseront en 2024. Quel impact sur le Bitcoin ?
Une récente enquête menée pour le compte de l’Organisation de Coopération de Développement économique (OCDE) a révélé que la France a un tout petit peu progressé en matière de culture financière. Néanmoins, comparés aux Allemands, les meilleurs élèves, les Français sont à plaindre. Détails ! Culture financière, le mauvais score de…
La montée fulgurante du Bitcoin et de la crypto en général est indéniable. Parmi les nombreux signes avant-coureurs de cette nouvelle ère financière, l’annonce de Standard Chartered, une banque colossale pesant 840 milliards de dollars, d’entrer dans l’arène du Bitcoin est sans doute l’une des plus significatives. Une stratégie crypto…
Les cryptos sont louées pour les avantages qu’elles pourraient apporter à l’efficacité du système monétaire et financier mondial. Ce n’est pas le cas des monnaies numériques de banque centrale (CBDC) si souvent présentées comme des alternatives malgré les risques qu’elles présentent. Pourtant, nombre de banques centrales voient en ces devises numériques, l’archétype d’un nouveau système monétaire planétaire.
D’ici peu, aucune transaction crypto n’échappera à la vigilance de la BRI et les banques centrales européens grâce à Atlas.
La Banque des Règlements Internationaux (BRI) et les banques centrales de France, de Singapour et de Suisse ont conclu avec succès le projet Mariana. Ce projet a permis d’expérimenter le recours à de nouvelles approches technologiques issues de la finance décentralisée (DeFI) pour effectuer et régler sur une blockchain publique des opérations transfrontières en monnaies numériques de banque centrale (MNBC) de gros entre établissements financiers.
Voici un compte-rendu de l’avancement du projet de wCBDC de la Banque de France.
Le plus grand salon de technologie d’europe, VivaTech, nous accueille pendant 4 jours intenses dans la capitale Française afin de parler de toutes les innovations majeurs de la décennie. De l’IA à la santé, en passant par la blockchain et les MNBC, suivez nos équipes entre les nombreux stands et…
Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications ou SWIFT est une plateforme de messagerie bancaire connue. L’entreprise vient de passer 12 semaines à tester son projet de CBDC. Ce 9 mars, SWIFT a publié un communiqué présentant les résultats des tests effectués.
La plateforme SWIFT est utilisée par au moins 11 000 institutions, avec 4 milliards de comptes dans 200 pays. Elle est considérée comme le plus grand système de messagerie financière au monde. Il y a quelques mois, elle est intervenue pour soutenir l’Ukraine dans le conflit qui l’oppose à la Russie. En effet, SWIFT avait décidé d’empêcher la Russie de liquider des actifs et de transférer des fonds via son réseau. Parallèlement, la plateforme a lancé un programme pour évaluer la possibilité de relier différents systèmes de CBDC. Découvrez les conclusions de l’expérience CBDC de SWIFT.
Le développement du secteur crypto pousse les régulateurs à mettre sur pied différentes stratégies afin de le contrôler. Les avantages des cryptomonnaies ne sont plus à présenter. Toutefois, les risques sont aussi visibles et c’est l’une des raisons principales de la prise de parole de François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque centrale française.
Christine Lagarde tacle la crypto lors de la conférence en ligne sur les opportunités et les défis de la tokenisation de la finance.
L’affaire ressort trois mois plus tard dans le Figaro. Le gouverneur de la banque de France, François Villeroy de Galhau, a été victime au mois de juin d’une agression au marteau. A beautiful day Le Figaro relate : « Cet été, l’affaire est passée inaperçue. […] Le 26…
L’Histoire du système financier n’est pas sans rappeler celle de quelques folies politiques. Les tentatives avortées de création d’une banque centrale, les Hyperinflations, les défauts, la création de la Banque de France et du franc, et par dessus tout les déficits… La richesse de l’Histoire économique française est à la…
Dernièrement, les banques centrales du monde entier s’intéressent beaucoup aux monnaies numériques de banques centrales (CBDC). Elles envisagent d’utiliser ces dernières pour simplifier d’une part les transactions nationales, et d’autre part les opérations transfrontalières entre elles. Dans ce contexte, la Banque de Russie a récemment déclaré qu’elle préférait un rouble…