Cédrick Aimé G.

Cette fin d’année est sans doute l’une des périodes les plus rocambolesques pour Binance. Après le scandale lié à sa preuve de réserves, il y a peu, une autre affaire vient plonger la plateforme de crypto dans une crise sans précédent. En effet, un groupe de 15 investisseurs français ont décidé d’attaquer en justice Binance France et la société mère Binance Holdings Limited. Les faits qui sont reprochés à l’exchange sont l’usage présumé de pratiques trompeuses et la dissimulation frauduleuse.

À l’instar de Bitcoin, Ripple, la société spécialisée en FinTech, est sur le point de développer une nouvelle technologie pour sa Blockchain.

La session du Congrès fermait ses portes hier, et Pat Toomey, le sénateur allié à l’industrie, s’est encore démarqué. Il aurait proposé un projet de loi portant sur les stablecoins en espérant qu’il servira de guide pour la réglementation des cryptomonnaies. C’était la dernière action du lobby des cryptos au Congrès avant qu’il ne se retire définitivement pour laisser la place aux nouveaux législateurs. Les lignes n’ont pas beaucoup bougé malgré cette ultime tentative, mais la FED ne ferait pas l'unanimité.

La semaine dernière, il n'y avait qu'un sujet qui captivait l'univers crypto, le lancement de la première collection NFT de Donald Trump. Cet évènement a logiquement fait les choux gras de la presse, télévision et Twitter y compris. Ce battage médiatique a permis justement à la collection NFT de l'ancien président américain de connaitre un bond spectaculaire en fin de semaine. Sauf que l'engouement médiatique autour de ces cartes à collectionner s'est depuis calmé et le prix, de même que le volume des transactions, ont régressé de près de 70 %.

Alors que les systèmes de paiement numériques connaissent une forte croissance, plusieurs pays, à l’instar de la Chine, comptent créer leurs propres monnaies numériques. Ce besoin a pris de l’ampleur au lendemain de la crise sanitaire liée au Coronavirus. Seulement, certains gouvernements souhaitent rendre l’usage de ces monnaies obligatoires. Des experts s'inquiètent et tirent des sonnettes d’alarme quant à la situation qui prévaut. 

Afin d’offrir une solution unique d’achat et de conservation de crypto ETH, le wallet électronique MetaMask s’est uni à PayPal. Selon ConsenSys, il est surtout question de faciliter et de rendre plus sûr le processus d’achat de crypto ETH. En effet, les utilisateurs de crypto et leurs adeptes n’ont pas encore oublié les scams (Stepn) et les présumés escrocs tels que SBF, Do Kwon. C’est donc à contre-courant que MetaMask et PayPal souhaitent faire front commun pour assainir le web3 et son écosystème. 

Une nouvelle affaire vient consolider le temps orageux de l’univers crypto, encore éprouvé par l’effondrement des échanges Terra et FTX. En effet, les avocats de Binance ont tenu des réunions avec certains responsables du Département américain de la Justice. Selon Reuters, des accords de plaidoyer potentiel auraient été signés entre les deux parties. De plus, l'échange a rappelé que des poursuites pénales en ce temps d’incertitude de la crypto pourraient fortement accentuer la crise. 

Tout a commencé le mois dernier quand Binance a publié une preuve de ses réserves après l’effondrement de FTX. L'échange permettait à ses clients de vérifier leurs actifs ainsi que leur situation nette grâce à un arbre Merkle. Seulement, pour beaucoup d’experts de la finance, ce rapport était inutile, car il n'inclut pas de passif. Ces derniers ont donc lancé des signaux d'alarme pour dénoncer cet état de fait. 

Dans son désir d’assainir le secteur financier, le gouvernement britannique a annoncé un ensemble de plus de 30 réformes. Surnommées les réformes d'Edimbourg, elles impliquent l’extension, ainsi que les allègements fiscaux pour tous les gestionnaires d’investissement de crypto. Mais il est surtout question d'éviter une nouvelle catastrophe comme celle survenue lors de la crise de FTX. 

En 2021, Blockstream, la plateforme spécialisée dans la fabrication d'infrastructures crypto, faisait une levée de fonds de 3.2 milliards de dollars. Un an seulement après, l’entreprise créée par Adam Back en 2014 voulait réitérer l’exploit. Une fois n’est pas coutume, car cette fois-ci, le résultat était loin des attentes. Finalement, la plateforme devra se contenter d’un rendement négatif de -70 % par rapport à la première levée. Un malheur n’arrivant jamais seul, cet échec suscite quelques interrogations auprès de l’opinion publique.

Afin d'éviter une autre catastrophe comme celle qu’a connue la plateforme d'échange FTX, les acteurs de l'industrie crypto ainsi que de la blockchain doivent désormais fournir des preuves de réserves. Celles-ci garantissent la bonne gestion des fonds des utilisateurs par les plateformes. De même, les utilisateurs peuvent évaluer aisément la santé et la quantité d’actifs dont jouissent les différents échanges. Binance était l'une des premières entreprises à se soumettre à cette exigence, et le rapport publié par Mazars est plutôt rassurant.

L’effondrement de FTX a ébranlé toutes les économies, y compris celle de l’Angleterre. En effet, depuis la chute de la deuxième plateforme d'échanges crypto, plusieurs mesures ont été prises pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise. Ainsi, le Royaume-Uni a opté pour un plan de réglementation plus efficace et plus stricte de l’industrie. À travers celui-ci, le gouvernement entend superviser, restreindre, contrôler et même enquêter sur l’ensemble des activités des sociétés de crypto exerçant sur le sol britannique.  

Avalanche, la plateforme de Smart contrats qui permet la création de sous-réseaux et d'applications décentralisées, vient d’annoncer son association avec Alibaba Cloud, le plus grand fournisseur de services Cloud D’Asie et du Pacifique. Ces deux Mastodontes ont pour ambition de créer des nœuds de validation plus performants. Avec cette nouvelle collaboration, les développeurs d’Avalanche mettront sur pied de nouveaux validateurs en se servant du plug-and-play d’Alibaba sous forme de service.